Bises à tous,
le calendrier se met en place et nous allons bientôt présenter le projet 2020...
Et mettre à jour les vidéos de 2019 !
En bleu, le tour avec Bernard du 8 juin au 23 juin : Leros -> Patmos -> Fourni -> descente vers le sud jusqu'à Rhodes via Leros, Kalymnos, Kos, Nysiros, Tilos, Amilia.
En rouge, le tour avec Yannick et Jocelyne du 23 juin au 3 juillet : Rhodes -> Lorima -> Simi -> Nysiros -> Tilos et Rhodes.
En magenta, si le vent le permet, on ira ensuite tout les deux vers Karpathos
Puis, en pointillé vert, le tour de Rhodes avec Titouan avant de rejoindre la famille de Maïté à Halki.
Départ tous ensemble suivant le trajet vert continu pour un tour avec Lorima, Simi, Nysiros, Tilos et retour à Rhodes.
On part ensuite chercher Manue et Michel à Antalya (tracé en pointillé noir)
Et on remonte vers le nord avec eux... Comme on sait pas encore d'où ils partent, le bout de chemin gris est aléatoire.
On essayera durant cette période de voir Emmanuelle E. suivant ses ports de départ et de retour...
Confinés ! Jusqu'au ? Et ensuite, quid des déplacements internationaux ? Donc quid du voilier cet été ?
Version se voulant plus humoristique :
Confinés mais pas cons finis ! Jusqu'aux calendes grecques ? Et dans quel état j'erre (étagères Ouaf ouaf) ? Va-t-on pouvoir lever le voile et les voiles ?
Pourtant, il est joli le conardo-virus... Tel un spinaker (spike niqueur : jeu de mot medico-velistique dont je suis assez content... Spike étant le nom de la protéine en rouge plus bas sur la photo de notre hôte) gonflé par le vent asiatique... On va pas chinoiser ! Il ne faut pas se masquer la face (y'en a pas assez...) et on verra dans quelques semaines de désintoxication de consommation et d'intoxication médiatico-politique...
Comme disait ce bon vieux Socrate (grec pour jus) "Je sais que je ne sais pas" ... Puis-je ajouter "Les experts non plus !"... Sauf qu'eux, ils sont persuadés qu'ils savent, mais ils changent de savoir à chaque interview : "Toto mets pas ton masque, il est pas FFP2", "Toto, mets un masque même en tissu", "Le pourcentage de létalité est calculé à partir du nombre de mort, que nous ne connaissons pas vraiment, divisé par le nombre de contaminés, que nous ne connaissons pas du tout" ou "Non , non les animaux n'ont pas le Covid"..." Enfin, peut être les chats, les pangolins, les chauves-souris, pour les autres, on attend le résultats des recherches qui devraient nous donner des données fiables dans 9526 ans..."
Mais j'ai compris : un virologue (venant de virolo : virage en langage motard) est quelqu'un qui sait tourner en rond sur des sujets sur lesquels ont lui demande des lignes droites !
Comme le tour de France pourra (peut être) se faire "à huis clos" (Va isoler 3750 kms de routes , ma poule !!!), on pourra peut être faire du bateau à huis clos (à huitres closes en Bretagne)...
Bon, pendant ce temps en Grèce, il y a un confinement comme chez nous et aussi fliqué.
Le 26 mars, un millier de contaminés officiels et 26 morts, dans les région d'Athènes et de Thessalonique...
Quelques cas dans les Ionniennes, rien de rapporté dans le Dodécanèse. Accès aux îles uniquement pour les résidents.
Bateaux devant rester à quai ou sur mouillage sans autorisation de se déplacer. Je ne sais pas si c'est comme au Portugal où les équipages des bateaux à quai ont droit de descendre à terre pour faire leur course mais où les équipages des bateaux au mouillage doivent rester à bord et se faire approvisionner.
Je vous parle pas des immigrés syriens de Lesbos. Confinés et derniers des soucis du monde "civilisé"...
Bon, suite aux évènements d'avril et de mai, les choses ont bien changées... Virus toujours là mais en plus, coeur refait. Une autre histoire qui ne sera pas traîtée ici. Comme aurait pû dire Mr Desproges : " Quand on est cardiaque, il faut avoir le bon goût de pas faire chier les gens avec ses coronaires."
Revenons au bateau.
Du coup, nous ne partirons (à confirmer) que début juillet, et encore en fonction des déconfinements.
Bernard, Yannick et Jocelyne ne viendront pas cette année.
Maïté a prévu un plan B hors Gréce... Mais Manue et Michel conservent les mêmes dates et lieux. On verra les contraintes Grèce/Turquie sur place...
Pour le bateau, le portique des panneaux solaires est fait... J'ai demandé l'installation d'un panneau supplémentaire de 120w ce qui va doubler l'autonomie...
Le lock marche (coquillages dans la sonde).
Un écran d'occasion est arrivé cette semaine en Grèce. Il marche.
Au moins, çà fait un bonus sur le budget.
On attend les infos du chantier sur le confinement en Grèce.
Les dernières nouvelles sont : pas de droit d'accès pour les français avant le 1er juillet...
Nouvelles aussitôt modifiées le 31 mai... On pourrait arriver en Grèce dés le 15 juin sans quarantaine (de 14 jours !) si l'on part d'un aéroport autre que région parisienne...
Seuls les aéroports de Théssalonique et d'Athènes seront ouverts. Les aéroports des îles (pour les vols internationaux) n'ouvriront que le 1er juillet.
Hors, les vols de Lyon ne démarrent que le 5 juillet pour Rhodes... Pour Athènes, il y a un 27 juin au départ de St Ex. Alors que les vols au départ de Paris ( en zone "interdite") sont en place ...
En conclusion, c'est le flou absolu, à moins que tout change d'ici là ! Et réciproquement !
Donc, surveillance des vols probables, des possibles pour faire une résa au mieux...
On a pris nos billets d'avion. Départ de Genève le dimanche 14 juin pour Athènes.
Une nuit de confinement à l'hôtel (lequel ? On a pris un Air B&B mais on risque d'être emmenés dans un autre hôtel pour attendre les résultats des tests Covid...) car plus de confinement à partir du 15 juin.
Et le lundi 15 (ou plus tard si confinement...), avion d'Athènes à Leros. Mise à l'eau programmée le 18 juin mais dépendant de la date d'arrivée...
Cela nous laisse presque un mois avant l'arrivée de Titouan à Rhodes, donc on va sans doute monter vers le nord (Patmos, Fourniou, Icaria et Samos) avant de redescendre vent arrière jusqu'à Rhodes pour cueillir Titouan à la sortie de son avion le 12 juillet...
Train Grenoble-Genève et petit contrôle de la police suisse à l'arrivée pour verifier que l'on est en transit.
Navette jusqu'à l'aéroport vide avec 4 vols sur la journée...
Vol jusqu'à Athénes avec masque et à l'arrivée test.
La règle était test + 24h dans un hôtel désigné + 7 jours d'auto-confinement, ceci jusqu'au 14 minuit. Le 15, plus rien.
On a eu test puis rien de précis. Ils vont nous envoyer les résultats dans la journée par sms si on est positifs. Les grecs ont eu 183 morts... on peut donc leur faire plutôt confiance.
Donc, en route pour Leros
Bien arrivés à Leros. Nous sommes les premiers touristes arrivés au chantier. Aucun cas de covid sur l'île...
Ce matin, en voyant que l'on arrivait de France, la banquière s'est nettoyée les mains ET les narines à la solution hydroalcoolique...
On devait mettre à l'eau demain mais un problème technique et électrique va repousser le départ de quelques heures à quelques jours....
En attendant, plage et baignade.
Hier soir, on a été dans notre resto préféré.
On va rester quelques jours à Leros car il faut faire venir une pièce d'Athenes et on espère qu'elle sera là lundi. Ou bien on part sans propulseur d'etrave....
La pièce est arrivée samedi mais il y a un autre problème : en tombant en panne, le chargeur elèctrique en question a court-circuité les batteries qui sont HS et dispos mardi...
Mardi : les batteries sont arrivées. Normalement, le chantier est en train de les monter. Pendant ce temps, on a été herboriser : thym, origan, fenouil et romarin sauvage. Visite d'un monastère et de ses chapelles.
On rève d'être Tabarly et on devient Mac Gyver...
Le chantier a bien réparé le problème du propulseur pour une jolie somme... mais bon !
Et on va partir demain avant le coup de vent annoncé.
Dernières vérifications pendant la sieste et obligation de changer la pompe de cale... On a fait çà de main de maître avec Carole...
Lavage de pont, plein d'eau pour un départ demain matin 8h.
Le responsable du chantier est un peu inquiet car la plupart des propriétaires arrivent le week-end prochain pour être mis à l'eau et il doit y avoir pas moins de 300 bateaux sur le chantier !!!
Mise à l'eau à 8h45.
On est parti prendre le petit dej à Archangelo, mouillage au nord de Leros puis 2 heures sous.voile pour aller au port de Lipsi. Ile trés sympa, vivant comme satellite touristique de Patmos.
Eau chaude.
En route, je suis passé sur un haut fond pas vu sur la carte...
Le Meltem se lève pour plusieurs jours. On est passé de Lipsi vers Patmos face au vent, au moteur et avec une mer se formant.
A Patmos, le port est vide et le tourisme est réduit à néant.
Le meltem rentre travers aux bateaux dans le port, ce qui oblige à mettre des gardes pour empêcher le bateau de tourner avec le vent assez fort (rafales vers 55 km/h).
L'île est jolie et le fort St Jean toujours aussi imposant.
Demain, nous tenterons la traversée vers Fournio car nous serons face au vent et aux vagues pendant 4 ou 5 heures...Ou bien nous irons vers Arki, moins prés du vent... Ou bien nous resterons à Patmos mais ils annoncent encore 4 ou 5 jours de vent.
Passage de Patmos à Fournio par une mer agitée et face au vent. Pas la joie.
A l'arrivée, nous avons mouillé au sud de Fournio dans une baie avec beaucoup de rafales et de rabattants... 70 km/h de vent dans les rafales toute la nuit... L'application pour vérifier la tenue de l'ancre en route, bruit trés fort, vibrations à chaque rafale, bref une nuit agitée et sans sommeil.
En plus, il ne fait pas chaud !
On voulait se mettre dans le port de Fournio mais il est en travaux et rempli de bateaux de pêche.
Nous avons donc été jusqu'à Ikaria et le port de Ayiou Kirikou.
La nouvelle marina est réduite (20 bateaux maxi), avec eau et elle est gratuite. Nous sommes 4...
Cerise sur le gâteau, il y a une source thermale chaude sur le quai.
L'après-midi, marche jusqu'à une autre source dans la mer mais avec les vagues et les coquillages sur les rochers c'est pas génial (doigts, genoux et cuisses lardés)
Le 29, nous avons loué une voiture pour faire le tour de l'île. On passe en quelques kms de zéro à 1000 m.
Côté est, c'est une falaise à pic ou presque avec pas geand chose et côté nord ouest, l'île est trés verte avec des villages dispersés. C'est trés différent des autres îles.
Developpement touristique trés limité. Actuellement, il n'y a personne et en juillet, les grecs craignent un remplissage de 30%.
Il fait beau mais beaucoup de vent (meltem jour et nuit force 5-6)
Ikaria est dit un des 5 "points bleus" de la planète : espérance de vie de 93 ans, 30% de la population a plus de 90 ans, 30% de cancer en moins et 50% de maladie cardiovasculaire par rapport à la moyenne. Le cadre de vie, l'alimentation, l'absence de pollution sont avancées comme raisons.
Un autre truc vu à Ikaria, c'est l'influence des vents catabatiques (du grec katabatikos : qui descend la pente)... Côte nord-ouest, vent du nord (meltem) entre 10 et 30 km/h alors que côte sud-est au même moment, le vent descend la montagne en accélérant jusqu'à 70 km/h... Du haut de l'île, on voit une bande de mer de 2 kms de large couverte de moutons puis plus rien au large.
En gros, la météo officielle donne des tendances mais chaque île et le relief local modifit totalement les vents réels.
Le 30, nous avons été vers le sud-ouest d'Ikaria : Armenistis, Nas et Raches.
Le géologie change et on arrive dans un terrain granitique avec des plages de sable blanc et des montagnes recouvertes de pins... Magnifique ! Un air de côte d'azur ... il y a 50 ans ou plus.
Le village de Raches est à plus de 700m d'altitude, frais avec des places sous les platanes.
La plage d'Armenistis est un (petit) spot de surf sur fond de chapelle blanche et bleue.
En 1912, l'île d'Ikaria s'est séparée de l'état Ottoman pour créer une république independante de 16000 ames. Cà a duré entre 4 et 6 mois suivant les sources, avant d'être récupérée par la Grèce. Ils ont conservés le drapeau "Croix blanche sur fond bleu marquée Republique Ikaria 1912".
Dans les années 60-70, les généraux ont déporté sur Ikaria les communistes hostiles à leur régime. Ils ont été bien accueillis et l'île est devenu un bastion coco, le "rocher rouge".
1er juillet : dernier jour à Ikaria et premier jour de retraite. Courses, farniente et marche de Nikiros à Loutra, station balnéaire à quelques kilomètres. Dans un coin de la plage, une source chaude dans laquelle on se prélasse avec des poissons qui vous broutent les mollets pour manger vos peaux mortes...
Première étape : Ikaria vers Patmos et nuit au mouillage devant la plage de Lividha.
Deuxième étape : Patmos vers Leros avec arrêt pour faire des courses puis Leros vers port de Kalimnos.
Troisième étape : Kalymnos vers Tilos par l'ouest de Kos. Nuit au mouillage à Tilos.
Un créneau météo nous permet d'aller à Karpathos. Grosse étape de 57 miles nautiques. Vent prévu force 3/4.
On part de Tilos au moteur à 8h par grand calme. A 9h, au sud de l'île, on met les voiles avec génois plein et grand voile à 1 ris par prudence.
10h, un ris dans le génois force 4/5... 11h, 2 ris dans la grand voile force 5.... 12h30, 2 ris dans génois force 6 mer formée...
14h30, on arrive prés de Sania, île jouxtant Karpathos au nord... La mer se calme mais on prend du vent catabatique avec des rafales à 35 noeuds.
En arrivant devant le canal entre les deux îles, malgré les voiles réduites au max, le bateau est couché par les rafales (40 noeuds au pif car plus le temps de regarder les instruments). On a mis en fuite et rebroussé chemin pour aller un.peu plus au calme rentrer toutes les voiles, puis moteur à l'abri des vagues mais dans la bourrasque jusqu'au port de Pigadia.
Lundi 6, toujours du vent. On loue une voiture pour visiter l'île.
Les guides la disent très sauvage mais la baie de Pigadia est.couverte d'hôtels pas beaux du tout. Le village est surtout composé de bars et de restos. Bien qu'il n'y ait personne cause Covid, çà doit être très touristique en temps normal.
Karpatos est une île haute (1200m) et les sommets sont recouverts de nuages poussés par le vent fort. Les villages sont accrochés à la montagne, visiblement peu habité mais avec beaucoup de maisons retapées par la diaspora grecque (USA, etc).
Premier village : Apéri
Maisons restaurées sans doute par des expats, petites ruelles, petites chapelles.
Deuxième arrêt : Lefkos.
On passe la ligne de crêtes sous les nuages qui défilent vite et on plonge sur le versant "au vent" oú il y en a moins que sur le versant "sous le vent".
On a profité de l'endroit pour boire un pot, buller sur des transats, se baigner et manger un giros pita.
Etape suivante : Olympos.
Un village hors du temps, accroché sur les deux versants de la crête. On ne circule que dans de minuscules ruelles, au milieu de maisons avec des balcons décorés et des chapelles pour chaque saint.
Pour les touristes (absents), les vieilles femmes sont toujours en habits traditionnels.
Pour aller et revenir d'Olympos, la route serpente prés des sommets. Elle est recouverte d'éboulis et/ou de chèvres et queplombe avec ou sans barrières les falaises qui donnent sur la mer.
Etape suivante : Menetes
Encore un village-ruelle à flanc de montagne. Une source fait une fontaine sous l'église.
Etape suivante : Arkasas
De la plage, on voit l'île suivante Kassos.
Retour vers le bateau en passant par une dernière plage.
Vu comme on s'est fait taper à l'aller ( je viens de voir qu'une latte de grand voile a cassé et qu'elle a déchiré le gousset de latte) et comme la météo annonce un grand coup de meltem, on décide de revenir vers une zone plus calme. Direction Khalki.
Mercredi, marche jusqu'au chateau St Jean et visite du vieux village abandonné.
Nos amis grecs se sont aussi mis au télétravail...
On quitte Khalki vers Symi pour une traversée vent de travers par 10/15 noeuds.
Arrivée au port de Symi, Giali.
On en avait un mauvais souvenir (On était venu chercher un dispensaire car Carole avait une infection aux yeux, on nous avait fait payer 17€ pour 1/2 h à quai dans un port bondé, il avait fallu 1/2 h pour arriver à sortir). Aujourd'hui, port vide, 19€ pour 2 jours....
Vendredi 10, on visite le village, le chateau et la baie de Pédi, pouvant être remplie en pèriode normale.
Seul un bateau belge ancré et un bateau polonais sur quai.
Samedi, route vers Rhodes pour récupérer Titouan dimanche. Calme au départ de Symi et force 6 à l'arrivée à Rhodes.
On a assuré la traversée sous génois seul.
On a jamais vu autant de bateaux militaires ou coastguard ... Que ce soit grecs, turcs ou forces européennes aux frontières (norvégiens basés à Symi), y a du kaki sur l'eau...
Est-ce le covid ou Erdogan ?
Un virus en cache-t-il un autre ?
Journée à Rhodes pour récupérer notre moussaillon.
C'est impressionnant, la vieille ville est VIDE !
Après quelques courses, départ vers Lindos. Le moussaillon participe aux manoeuvres d'amarres et d' ancre et tient la barre quand on range les voiles.
Séance de pêche sans succès à l'arrivée et plage oú Titouan a trouvé deux copains : une crevette (une vraie) qu'il a attrapé, à qui il a construit un bassin, qu'il a nourri puis relachée ; et un petit de son âge pour faire un château de sable et jouer à la balle.
Mouillage vraiment trés beau et comme toujours sans personne.
Deuxieme jour pour faire visiter le village à Titouan.
Puis, retour vers Rhodes car le tour de l'île par l'ouest est plus long et que le meltem se lève.
En arrivant vers Rhodes, on essaye de trouver un mouillage mais le premier est petit, le deucième est plein. On va manger devant la plage au sud de la marina avec un vent trés fort.
On décide de passer la nuit à la marina.
On part de Rhodes dans un bon force 5, face à notre route au degré prés. Le vent baisse progressivement jusqu'à Symi.
Arrêt à Ormos Nanou mais trop de fond pour mouiller.
On redescend vers Ormos Marathounta. Mouillage et aprés-midi à la plage avec des chèvres pour compagnie.
Nuit agitée : beaucoup de vent qui change à 180°. Comme la baie n'est pas large mais trés profonde, le rayon d'évitage nous conduit d'un bord à l'autre... Veille du capitaine qui permet d'admirer les étoiles au détriment des heures de sommeil
Saut de puce vers Pédi.
Partie de pêche du mousse et ses copains du jour
Retour vers le port de Symi...
Fuel, eau, resto, courses....Toujours aussi peu de monde.
Puis route vers Khalki.
Arrivée dimanche. Le ponton est de moins en moins solide... Plus d'eau douce dispo.
Météo fausse....
Pause à Khalki prévue d'une semaine. Maïté et sa famille arrive comme prévu lundi fin d'am avec des enfants hyper éxcités de revenir sur l'île et sur le bateau.... Trois pirates à bord usent de l'énergie !
On vient d'avoir la confirmation que la Grèce a décrété la fermeture de sa frontière maritime avec la Turquie... On va changer le programme avec Manue.
Le 28 juillet, départ de Khalki avec équipage augmenté pour aller à Alimia : pêche, plongée et archéologie sous-marine..
Le 29, route vers Tilos et prise de place au port...10 à 12 places avec eau et electricité...
Après-midi à la plage.
Trois heures face au vent pour aller de Tilos à Nisyros.
Plutôt plus de bateaux à Nysiros que les autres années.
Samedi, visite du volcan et de l'île et dimanche, repos à la plage.
Toujours personne (5 bateaux) dans le port...
Pleins prévus avant de nouveaux mouillage.
On a fait ensuite un sait de Symi port à Symi Pédi, puis Symi Panormitis.
On a sorti l'annexe que Mimi appelle "La P'tite Nex"
Visite en voiture de Lindos et départ de l'équipage le 9 août.
Nous remontons vers Kos pour récupérer Manue et Michel. Une étape à Symi, puis Nysiros puis Kos..
Les tensions sont sensibles entre Turquie et Grèce sur l'eau... Bateaux de guerre en patrouille sur la ligne frontière maritime, coastguards plus présents, commandos en zodiac d'intervention cachés dans les criques .... et traversée Turquie vers Grèce interdite donc plus aucune gulets turques dans les ports...
Le vieux port a été refait mais n'ouvrira que demain (objectif grec pouvant varié). La gare de ferry est en cours de réfection.
On a donc échoué à la Marina... sur un bout de quai plein vent et pas mal secoué ! On va y attendre Manue et Michel.
Drôle de mer ! On est parti de Nysiros avec 10 à 12 noeuds de vent arrière. Au bout d'une heure, vent de travers 15 noeuds... Le pied !
Un quart d'heure plus tard, plus rien. Donc moteur.
Une heure plus tard, et en 2 minutes, 30 noeuds travers... et obligation de tout rentrer car vent dans le nez...
Moi, j'aime car il faut regarder et deviner la surprise....
Deux jeux qui font fureur.
Nous avons vu des choses extraordinaires... A Halki, un bateau mal amarré, équipage au bistrot.... Il a fallu récupéré l'un comme l'autre et tout remettre en ordre...
A Nysiros, passage 1, un français arrogant qui nous expliqué vertement que nos conseils sur son ancrage étaient mal venus et qui a été obligé de quitter le quai sur un coup de vent à 5h du mat...
A Nysiros passage 2, un jeune équipage que nous avions vu prendre le bateau à Rhodes a tourné une demi heure dans le port avant d'aller se prendre dans les chaines des bateaux amarrés, nécessitant qu'un skipper d'un autre bateau saute à bord pour les aider.
Dans ce même port, un bateau se mettant à quai mais ayant oublié de mettre son ancre....
A Rhodes, en prenant possession du bateau de loc, une passerelle mal mise et plouf, une équipière à l'eau.
A Halki, après une demie heure à tourner pour se mettre à quai, d'un geste généreux, pour mettre son amarre sur un taquet alors que nous étions 3 ou 4 pour le faire, un équipier d'un bateau slave a sauté du tableau arrière vers le quai ... trop court et s'est retrouvé entre le bateau et le ponton dans l'eau.
Mercredi 12
On a fait le tour de Kos pour visiter les ports et mouillage possible, et pour visiter l'intèrieur que nous ne connaissions qu'en partie.
Jeudi 13 août
Déjà 2 mois.....
Journée à faire les courses, préparer et réparer le bateau (bimini en fin de vie se déchire et se découd sans arrêt) et le soir, on récupère Manue et Michel au bus.
Vendredi 14, départ de Kos vers 11h pour aller à Kalymnos. Un grand bord de prés par 20 à 25 noeuds de vent sous GV 2ris et génois 2 ris.
Surprise, au beau milieu de la traversée, une vedette militaire turque au beau milieu des eaux grecques....
Samedi 15 août
C'est "Madona mia", tour est fermé.
Nous partons de Kalymnos vers Leros. Au départ, dans le port de Kalymnos, nous croisons un phoque ... sans doute un phoque moine.
A la sortie du golfe de Kalymnos, nous croisons un groupe de grands dauphins.
Puis route face au vent (20 à 25 nds molissant) au moteur jusqu'à Leros Lakki.
Visite de l'île en scooter prévue dimanche.
Lundi
Leros vers Lipsi. On est parti tôt car vent annoncé. Effectivement, à Lipsi, beaucoup de vent (30 noeuds).
Au départ de Leros, on a vu un thon (gros!!) qui sautait à quelques mètres du bateau...
J'ai mis la traîne et heureusement, il n'a pas mordu car il aurait tout cassé.
Plage de Lipsi
On a eu de la chance de faire cette rencontre... La population est évaluée à 500 animaux répartis de la Turquie au Sahara Occidental en Atlantique.
C'est un des 6 mammifères dont la survie est critique.
Il a disparu des îles de Porquerolles en 1935, des calanques en 1945 et de Corse en 75... C'est la chasse qui l'a décimé. On a malheureusement pas pu faire de photo car on a été surpris de sa présence..
Le premier réflexe a été de dire " Tiens, un ballon qui flotte" mais les moustaches et les gros yeux ronds le font reconnaître.
Il y a à Lipsi une base d'une ONG qui étudie les phoques et les dauphins dans la zone.
A Lipsi, il y a un centre de recherche sur les mammifères marins de la mer Egée : dauphins, cétacés et phoques.
Aprés Lipsi, visite de Patmos avec Manue et Michel.
On retrouve Emmanuelle E. et tout son équipage. Ils redescendent vers Kos (avion oblige) via Lipsi.
Nous montons vers Ikaria : voir épisode précédent.
Pour la suite, vent arrière ou grand large.
D'Ikaria, nous allons à Arki.
Decouverte de cette petite île de 44 habitants avec un joli port et un bon mouillage
Le port et le devant des tavernes est décoré de maquettes de bateaux
Etape au nord de Leros à Nisos Archangelos.
Puis, aprés des courses à Lakki, descente au port de Kalymnos.
Puis Kalymnos vers Nysiros, et Nysiros vers Tilos.
En route, on croise "Maltese Falcon"
Visite de Tilos avec le monastère de Aghios ???
Le port d'Aghios Antonios oú sur la plage il y a des corps pétrifiés attribués aux pécheurs morts lors de l'explosion de Nysiros en 450 avant J.C.
Sur la plage, une aire de camping sauvage peuplée de paons.
Puis plage d'Eristos, équipée par la municipalité pour faire de camping sauvage... Eau, douches, wc et une cantina.
Puis, montée jusqu'au chateau...
Et visite du musée des mammouths : en fait, dans une grotte, il a été découvert un grand nombre d'os d'éléphant nain (1,4 à 1,8 m de haut) qui sont arrivés d'Asie quand la mer était plus basse, qui se sont nanifiés par évolution, et qui aurait disparu suite à un événement volcanique....
Et fin de la visite par Mikro Korio, un village abandonné...
Dans la nuit, un cargo vient percuté une pointe de l'île...
Forte animation dans le petit port : coastguard, remorqueur, etc...
Heureusement, pas de pollution.
Puis Symi vers Rhodes pour le départ de Manue et Michel...
A la marina, nos voisins (russes) se la colle ou se l'alcool jusqu'à 2h du mat...
Ce qui me permet de leur dire dans mon meilleur russe que si ils ne se couchent pas vite slava être leur fête.
On laisse Michel et Manue
Retour vers Symi... Le canal de Rhodes est toujours aussi venté.
Au réveil, un voisin imposant est arrivé.
Trajet de Symi vers Kos... En 40 miles, on a eu tous les vents, de toutes les forces et dans tous les sens alors que la météo annonçait "calme".
Le port de Kos a été refait suite au tremblement de terre de 2017.
Toujours personne... sauf dans les bars (la nuit va necessiter les bouchons d'oreilles)
Décoration d'un bar de Kos...
Kos vers Kalymnos ormos Palionisos.
Petite baie avec bouées de resto. On a choisi les blanches à babord...
Bon choix car excellent resto avec spécialités kalymniotes (chevreau mouoyri).
Dernier jour de navigation ET PREMIER JOUR SANS VENT NI VAGUE.
De Kalymnos Palionisos vers le chantier d'hyvernage avec une halte courses à Leros Lakki et une à Nisos Archangelos.
Il y a presque plus de bateau qu'en juillet et en août....
Demain, on sort le bateau et on prépare l'hyvernage.
Dimanche, vol Leros-Athènes puis vol Athènes-Genève puis train Genève-Grenoble puis voiture jusqu'à Rives.
Le temps de se remettre à température et on ajoute nos photos et commentaires.
Au compteur cette année, on a fait 1000 miles nautiques.
Une année ventée qui se terme par une bonne tempête pendant qu'on prépare le bateau pour l' hyvernage. Le drapeau ne s'en remet pas...